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Korchid: Bricorama n'est pas à vendre

Le secrétaire d’Etat aux domaines de l’Etat et aux affaires foncières a assuré ce jeudi 17 août 2017 lors de son passage dans Midi Show qu’il est en train de suivre les réunions hebdomadaires de la commission de gestion des biens confisqués présidée par le ministère des Finances.

 

L’objectif est de vendre les biens avant leur dégradation. Chaque semaine, il y a de nouvelles ventes. La vente évolue et pour le budget de 2017, il y a des estimations d’atteindre le chiffre de 200 MD grâce à la liquidation.


Bricorama sera en principe repris par l’Etat. L’Etat a besoin de certains lotissements et il a le droit de valoriser certains. Pour le palais de Sidi Dhrif, il sous protection de l’armée et il n’y a en principe aucune intention de le vendre à Sheikha Mozah…


Le gouvernement essaye d’apprendre des erreurs du passé. La commission est en train de gérer les sociétés confisquées. Par exemple l’Etat est en train de payer les salaires des employés d’une société confisquée à la région de Sfax. La commission a aussi nommé des gestionnaires judiciaires qui ont prouvé qu’ils sont compétents. La commission est aussi en train de voir les appels contre les confiscations. Ce que je sais c’est que le travaille avance avec un bon rythme.


Les propriétés de l’Etat


Depuis l’indépendance du pays, l’Etat n’a pas de carte qui dresse les propriétés. Le problème réside dans le fait que le ministère des domaines de l’Etat n’a été mis en place qu’en 1992. Ce ministère s’est heurté aussi aux mauvaises gestions par la famille du président déchu. En plus il n’y avait pas de code qui régissait la gestion des domaines et des biens de l’Etat. Un logiciel vient d’être acheté. 45 mille hectares ont été répertoriés. Mais ce travail nécessite des années d’effort. La protection des biens publics n’étaient pas garantie et je dois saluer les efforts des cadres du ministère qui ont lutté contre des ventes illégales des biens de l’Etat.


Négociations


Mabrouk Korchid a indiqué que les négociations avec les jeunes à Kébili ont duré plus de 14 heures. Mais une condition imposée par certains et qui voulaient négocier avec les compagnies étrangères a bloqué tout. Notons que les employés des compagnies ont réclamé le retour au travail et même l’UGTT a tiré la sonnette d’alarme et elle a appelé à la réouverture immédiate des vannes.


Mabrouk Korchid a appelé les partis politiques à éviter de s’introduire dans les affaires qui concernent les négociations à Kébili. Le gouvernement a chargé une commission de faire un bilan total des richesses et il doit faire des notes sur les erreurs à éviter et les mesures à prendre, a conclu Mabrouk Korchid.

 

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